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Auteur Picot, Guillaume |
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Micromégas, l'Ingénu / Voltaire
Titre : Micromégas, l'Ingénu : avec une notice... des notes... par Guillaume Picot Type de document : texte imprimé Auteurs : Voltaire ((1694-1778)), Auteur ; Picot, Guillaume, Éditeur scientifique Editeur : Larousse Année de publication : 1970 Collection : Nouveaux classiques Larousse Importance : 175p Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-03-870187-6 Prix : 2.45 F Langues : Français (fre) Catégories : Littérature Résumé : Trois contes, deux motifs : le philosophe dans le monde, le bonheur par la philosophie. Voltaire, en ces trois oeuvres maîtresses, allie la critique incisive et les fantaisies d'un imaginaire déconcertant.
Après une étape sur Saturne où il se fait un compagnon de voyage, philosophe comme lui, Micromégas, habitant de Sirius, vient visiter la terre des hommes, « notre petite fourmilière » : occasion de péripéties nombreuses et de dialogues variés. Puis, à la fin du livre, les deux personnages reprennent leur voyage, on ne sait vers quelle destination. Le lecteur ne les accompagne plus. Il demeure aux côtés des Terriens, ses semblables.
Si l'étrangeté dont joue Voltaire dans ce conte qu'il publie en 1752 est d'abord celle des deux voyageurs, des autres mondes habités et du voyage interstellaire, c'est bien ensuite celle des Terriens qu'il met en scène : étrangeté physique, puis intellectuelle et philosophique. Le livre ainsi nous invite à changer de rôle, à philosopher nous aussi, non sur des créatures imaginaires, mais au contraire sur l'Homme. A l'évidence, Voltaire s'amuse.
Son rire pourtant n'est pas gratuit : Micromégas est une histoire philosophique, une magnifique leçon de « gai savoir ».
La curiosité de deux géants venus d'un autre astre les mène jusqu'à une étrange petite planète peuplée d'êtres microscopiques, la Terre... Quel est l'intérêt d'envisager le monde qui nous entoure d'un point de vue différent ? Voltaire nous livre, dans ce conte philosophique, une leçon de relativité et de tolérance particulièrement efficace.
Le Huron ou l’Ingénu est certainement l’un des « contes » philosophiques les plus célèbres de François-Marie Arouet (1694-1778). En réalité, il s’agit d’un véritable petit roman, publié en 1767, dont Voltaire, par prudence, n’avoua pas la paternité. Il relate les « années d’apprentissage » d’un jeune homme élevé chez les Hurons, en Amérique, qui débarque en Bretagne. Il y est adopté, sous le nom d’Hercule Kerbabon, par un prieur et sa soeur. Ce « bon sauvage » manifeste franc-parler et intelligence naturelle : « Son entendement, n’ayant point été courbé par l’erreur, était demeuré dans toute sa rectitude. » Converti et baptisé, il tombe amoureux de sa marraine, que les lois de l’Église lui interdisent d’épouser. Malgré sa bravoure contre les envahisseurs anglais dans sa province, il n’obtient à la cour de Versailles ni récompense ni la dérogation souhaitée, mais - un emprisonnement à la Bastille. Son amante consent aux avances malhonnêtes d’un ministre afin de le faire libérer, mais meurt ensuite de honte et de désespoir. Le Huron sera dédommagé par une charge d’officier : « Le temps adoucit tout. » Sur le thème du bonheur rendu impossible par les conventions, la corruption et l’obscurantisme religieux, Voltaire mène ici une charge violente contre les jésuites, les jansénistes, les hommes politiques et les médecins.Micromégas, l'Ingénu : avec une notice... des notes... par Guillaume Picot [texte imprimé] / Voltaire ((1694-1778)), Auteur ; Picot, Guillaume, Éditeur scientifique . - Larousse, 1970 . - 175p ; 17 cm. - (Nouveaux classiques Larousse) .
ISBN : 978-2-03-870187-6 : 2.45 F
Langues : Français (fre)
Catégories : Littérature Résumé : Trois contes, deux motifs : le philosophe dans le monde, le bonheur par la philosophie. Voltaire, en ces trois oeuvres maîtresses, allie la critique incisive et les fantaisies d'un imaginaire déconcertant.
Après une étape sur Saturne où il se fait un compagnon de voyage, philosophe comme lui, Micromégas, habitant de Sirius, vient visiter la terre des hommes, « notre petite fourmilière » : occasion de péripéties nombreuses et de dialogues variés. Puis, à la fin du livre, les deux personnages reprennent leur voyage, on ne sait vers quelle destination. Le lecteur ne les accompagne plus. Il demeure aux côtés des Terriens, ses semblables.
Si l'étrangeté dont joue Voltaire dans ce conte qu'il publie en 1752 est d'abord celle des deux voyageurs, des autres mondes habités et du voyage interstellaire, c'est bien ensuite celle des Terriens qu'il met en scène : étrangeté physique, puis intellectuelle et philosophique. Le livre ainsi nous invite à changer de rôle, à philosopher nous aussi, non sur des créatures imaginaires, mais au contraire sur l'Homme. A l'évidence, Voltaire s'amuse.
Son rire pourtant n'est pas gratuit : Micromégas est une histoire philosophique, une magnifique leçon de « gai savoir ».
La curiosité de deux géants venus d'un autre astre les mène jusqu'à une étrange petite planète peuplée d'êtres microscopiques, la Terre... Quel est l'intérêt d'envisager le monde qui nous entoure d'un point de vue différent ? Voltaire nous livre, dans ce conte philosophique, une leçon de relativité et de tolérance particulièrement efficace.
Le Huron ou l’Ingénu est certainement l’un des « contes » philosophiques les plus célèbres de François-Marie Arouet (1694-1778). En réalité, il s’agit d’un véritable petit roman, publié en 1767, dont Voltaire, par prudence, n’avoua pas la paternité. Il relate les « années d’apprentissage » d’un jeune homme élevé chez les Hurons, en Amérique, qui débarque en Bretagne. Il y est adopté, sous le nom d’Hercule Kerbabon, par un prieur et sa soeur. Ce « bon sauvage » manifeste franc-parler et intelligence naturelle : « Son entendement, n’ayant point été courbé par l’erreur, était demeuré dans toute sa rectitude. » Converti et baptisé, il tombe amoureux de sa marraine, que les lois de l’Église lui interdisent d’épouser. Malgré sa bravoure contre les envahisseurs anglais dans sa province, il n’obtient à la cour de Versailles ni récompense ni la dérogation souhaitée, mais - un emprisonnement à la Bastille. Son amante consent aux avances malhonnêtes d’un ministre afin de le faire libérer, mais meurt ensuite de honte et de désespoir. Le Huron sera dédommagé par une charge d’officier : « Le temps adoucit tout. » Sur le thème du bonheur rendu impossible par les conventions, la corruption et l’obscurantisme religieux, Voltaire mène ici une charge violente contre les jésuites, les jansénistes, les hommes politiques et les médecins.Exemplaires(1)
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